L’affaissement anormal de la paupière supérieure peut être causé par plusieurs mécanismes affectant le muscle releveur. Qu’il s’agisse d’un problème musculaire, neurologique ou lié à l’âge, chaque forme de ptosis a une origine spécifique.
L’effet du vieillissement sur la paupière
Le ptosis aponévrotique, fréquent chez l’adulte, est causé par une détérioration progressive de l’aponévrose, la structure reliant le muscle releveur à la paupière. Avec le temps, cette membrane s’étire ou se décolle, entraînant un affaissement progressif.
Une anomalie présente dès la naissance
Le ptosis congénital est généralement causé par un défaut de développement du muscle releveur de la paupière dès la naissance. Il peut parfois être associé à des anomalies oculaires ou à certaines maladies génétiques influençant la formation des structures palpébrales.
Des troubles neurologiques
Le ptosis neurogénique est dû à une altération des nerfs qui contrôlent la paupière. Des maladies comme la myasthénie grave, qui perturbe la transmission nerveuse aux muscles, ou le syndrome de Claude Bernard-Horner, qui touche le système nerveux sympathique, peuvent en être responsables.
Une faiblesse musculaire généralisée
Le ptosis myogénique est associé à des maladies musculaires, comme certaines myopathies ou dystrophies, qui réduisent la force du muscle releveur.
Une cause traumatique ou post-chirurgicale
Un traumatisme direct à l’œil ou à l’orbite, ou encore une chirurgie ayant endommagé le muscle releveur, peut entraîner un ptosis traumatique, affectant la capacité de la paupière à se maintenir en position normale.
Une évaluation approfondie est nécessaire pour identifier l’origine du ptosis et proposer une prise en charge adaptée à chaque patient.